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La beauté des femmes est affichée et appréciée, elle plaît ou frustre, mais elle n’est pas reflétée. Lorsqu’il s’agit de savoir ce qu’est la beauté, soit la référence aux objets est présentée comme sans valeur, aucun exemple précis ne permettant de saisir le sens de la beauté, soit les merveilles de la nature sont appelées à éclairer sur la nature du plaisir esthétique, l’attention se portant uniquement sur les œuvres d’art.

C’est comme si la beauté incarnée était la moins réceptive à l’appréhension philosophique de toutes les formes de beauté. Lorsqu’il s’agit de la beauté des femmes, nous nous approchons dangereusement d’un oxymore : la belle femme se désire elle-même, sa beauté est ressentie plutôt que reflétée. Cela est vrai même dans la tradition phénoménologique qui, tout en accordant à la dimension corporelle de l’existence une pleine légitimité philosophique, néglige ou évite la question de la sexuation corporelle.

Ce déni fait place à une interprétation critique et négative qui deviendra hégémonique : le corps des femmes les enferme dans l’immanence et les prive de la liberté transcendante réservée aux mâles. Lorsque je lui demande sa définition personnelle de la beauté, elle m’informe que la beauté n’est pas caractérisée par les mêmes mots selon l’âge. À 20 ans, l’attrait est défini par la jeunesse et la fraîcheur.

La beauté, à 50 ans, est le miroir de notre construction, de notre expérience. C’est un ensemble qui comprend, outre le visage et la silhouette, l’attrait, la tenue, l’élégance, le caractère. Une belle femme est celle qui fait tourner autour d’elle comme un vent d’énergie visible par tous. Droite, altière et souriante, elle s’enveloppe de suffisamment de mystère pour que l’auditoire s’accorde uniformément sur un “c’est une femme superbe”.

Lorsque je suis bien reposée, bien habillée, doucement maquillée et que mes cheveux sèchent à l’air libre, je me sens belle. En réalité, je me sens superbe quand on m’apprécie. Et là, peu importe mon vieux jogging, mes lunettes, ou le masque que je porte…

J’ai toujours lu la presse féminine et je trouve les recommandations des rédactrices intéressantes. En ce qui concerne les produits, j’ai toujours aimé expérimenter, adopter, abandonner, mélanger, jeter et recommencer… parce que je sais ce qui est le mieux pour ma peau et mes cheveux. Je navigue entre habitude et curiosité, entre expérience et découverte.